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Cinéma basque

Zinegin festibala, un festival nouveau et déjà incontournable

Rédaction

11/07/2023

Un nouveau festival du cinéma basque, Zinegin Festibala, débute ce jeudi à Hasparren. Un festival qui, à la seule vue de sa programmation, s'annonce déjà incontournable.

La première édition du Zinegin Festibala débute ce jeudi 13 décembre à Hasparren. Un nouveau festival du cinéma basque qui, à la seule vue de sa programmation, s'annonce déjà incontournable.

Organisé par le gaztetxe TTattola et le centre culturel Eihartzea, avec l'aide des bénévoles de Zabalki qui gèrent le cinéma Haritz Barne, Zinegin Festibala propose une belle sélection de la plus récente production cinématographique basque et en basque (sous-titrée en français) afin de "mieux connaître ce pays, de rire, de rêver, de vivre des histoires universelles, en version originale," expliquent les organisateurs.

Le documentaire Sur les pas de Jakes ouvrira le festival jeudi soir au cinéma Haritz Barne. À travers ce documentaire, le réalisateur Ramuntxo Garbisu propose non seulement un portrait de Jakes Abeberry, figure emblématique de Biarritz, mais aussi un portrait du Pays Basque nord de ces 50 dernières années. La projection sera suivie d'une rencontre avec le réalisateur et Jakes Abeberry.

Les documentaires Gazta zati bat et Barrura begiratzeko leihoak seront à l'affiche vendredi soir. Dans Gazta zati bat, Jon Maia porte un nouveau regard sur le conflit basque et sur le droit à décider de son avenir, "un droit humain fondamental qui va bien au-delà du jeu politique".

Barrura begiratzeko leihoak ("Fenêtres sur Intérieur") traite du monde des prisonniers et prisonnières basques. Composé de cinq courtes histoires indépendantes les unes des autres, et dirigé par 5 metteurs en scène (Josu Martinez, Txaber Larreategi, Mireia Gabilondo, Enara Goikoetxea et Eneko Olasagasti), ce film montre, sous l'angle de parcours de vie, une réalité sociale souvent distorsionnée par les moyens de communication officiels. La projection sera suivie d'une rencontre avec l'un des réalisateurs.

Le samedi 15 décembre, trois films et trois documentaires sont programmés. Le film Gartxot d'Asisko Urmeneta et Juanjo Elordi, qui conte l'histoire d'un barde du 12e siècle, est un cri en faveur de la langue basque, mais également une façon de raconter la conquête de la Navarre et la tentative pour faire disparaitre la culture basque. La projection sera suivie d'une rencontre avec le réalisateur.

Le premier long-métrage d'Imanol Rayo, Bi Anai, est l'adaptation d'un roman du célèbre romancier basque Bernardo Atxaga. Face à la mort de son père, Paulo, le fils cadet devra s'occuper de Daniel, son frère handicapé. Proche du documentaire, le film aborde, d'une manière naturelle et sans artifices, les problèmes de la société comme l'isolement dans un environnement rural et la tragédie de la déficience mentale.

Le premier long-métrage de fiction en souletin Xora sera également projeté, en présence du réalisateur Peio Cachenaut, du producteur exécutif Mixel Etxekopar et du compositeur Jérémie Garat.

Du côté des documentaires, les festivaliers pourront découvrir le samedi le documentaire d'Audrey Hoc sur la réalité quotidienne du centre de rétention d'Hendaye, Cimetière des vivants. Une projection qui sera suivie, elle aussi, d'une rencontre avec la réalisatrice ainsi que la présidente de la Cimade, Hélène Ducarre.

À travers le documentaire Ziztadak-Tábanos, les réalisateurs Oriol Andrés et Carlos Castro ont voulu promouvoir une réflexion sur la valeur et la force de la non-violence. Le documentaire rassemble une sélection d'événements et de points de vue réels : des premières ikastola crées illégalement dans des maisons jusqu'à Kukutza, de l'opposition pacifique à la centrale nucléaire de Lemoiz jusqu'aux Démo, du pari sur le dialogue jusqu'à la création en Pays Basque Nord de Laborantza Ganbara. La projection sera également suivie d'un débat avec Iñaki Otamendi, membre de Bidea Helburuko.

Et pour terminer, le documentaire Bertsolari d'Asier Altuna, un joli hommage aux "bertsolari", les improvisateurs de vers chantés en basque, et à une tradition orale qui a su évoluer dans le temps et impliquer les jeunes générations. Un art d'apparence austère à contre-courant d'une époque portée vers le spectaculaire et les effets spéciaux. La projection sera suivie d'une session de bertsu avec Beñat Gaztelumendi, Miren Artetxe et Odei Barroso.

La première édition du Zinegin Festibala débute ce jeudi 13 décembre à Hasparren. Un nouveau festival du cinéma basque qui, à la seule vue de sa programmation, s'annonce déjà incontournable. Organisé par le gaztetxe TTattola et le centre culturel Eihartzea, avec l'aide des bénévoles de Zabalki qui gèrent le cinéma Haritz Barne, Zinegin Festibala propose une belle sélection de la plus récente production cinématographique basque et en basque (sous-titrée en français) afin de "mieux connaître ce pays, de rire, de rêver, de vivre des histoires universelles, en version originale," expliquent les organisateurs. Le documentaire Sur les pas de Jakes ouvrira le festival jeudi soir au cinéma Haritz Barne. À travers ce documentaire, le réalisateur Ramuntxo Garbisu propose non seulement un portrait de Jakes Abeberry, figure emblématique de Biarritz, mais aussi un portrait du Pays Basque nord de ces 50 dernières années. La projection sera suivie d'une rencontre avec le réalisateur et Jakes Abeberry. Les documentaires Gazta zati bat et Barrura begiratzeko leihoak seront à l'affiche vendredi soir. Dans Gazta zati bat, Jon Maia porte un nouveau regard sur le conflit basque et sur le droit à décider de son avenir, "un droit humain fondamental qui va bien au-delà du jeu politique". Barrura begiratzeko leihoak ("Fenêtres sur Intérieur") traite du monde des prisonniers et prisonnières basques. Composé de cinq courtes histoires indépendantes les unes des autres, et dirigé par 5 metteurs en scène (Josu Martinez, Txaber Larreategi, Mireia Gabilondo, Enara Goikoetxea et Eneko Olasagasti), ce film montre, sous l'angle de parcours de vie, une réalité sociale souvent distorsionnée par les moyens de communication officiels. La projection sera suivie d'une rencontre avec l'un des réalisateurs. Le samedi 15 décembre, trois films et trois documentaires sont programmés. Le film Gartxot d'Asisko Urmeneta et Juanjo Elordi, qui conte l'histoire d'un barde du 12e siècle, est un cri en faveur de la langue basque, mais également une façon de raconter la conquête de la Navarre et la tentative pour faire disparaitre la culture basque. La projection sera suivie d'une rencontre avec le réalisateur. Le premier long-métrage d'Imanol Rayo, Bi Anai, est l'adaptation d'un roman du célèbre romancier basque Bernardo Atxaga. Face à la mort de son père, Paulo, le fils cadet devra s'occuper de Daniel, son frère handicapé. Proche du documentaire, le film aborde, d'une manière naturelle et sans artifices, les problèmes de la société comme l'isolement dans un environnement rural et la tragédie de la déficience mentale. Le premier long-métrage de fiction en souletin Xora sera également projeté, en présence du réalisateur Peio Cachenaut, du producteur exécutif Mixel Etxekopar et du compositeur Jérémie Garat. Du côté des documentaires, les festivaliers pourront découvrir le samedi le documentaire d'Audrey Hoc sur la réalité quotidienne du centre de rétention d'Hendaye, Cimetière des vivants. Une projection qui sera suivie, elle aussi, d'une rencontre avec la réalisatrice ainsi que la présidente de la Cimade, Hélène Ducarre. À travers le documentaire Ziztadak-Tábanos, les réalisateurs Oriol Andrés et Carlos Castro ont voulu promouvoir une réflexion sur la valeur et la force de la non-violence. Le documentaire rassemble une sélection d'événements et de points de vue réels : des premières ikastola crées illégalement dans des maisons jusqu'à Kukutza, de l'opposition pacifique à la centrale nucléaire de Lemoiz jusqu'aux Démo, du pari sur le dialogue jusqu'à la création en Pays Basque Nord de Laborantza Ganbara. La projection sera également suivie d'un débat avec Iñaki Otamendi, membre de Bidea Helburuko. Et pour terminer, le documentaire Bertsolari d'Asier Altuna, un joli hommage aux "bertsolari", les improvisateurs de vers chantés en basque, et à une tradition orale qui a su évoluer dans le temps et impliquer les jeunes générations. Un art d'apparence austère à contre-courant d'une époque portée vers le spectaculaire et les effets spéciaux. La projection sera suivie d'une session de bertsu avec Beñat Gaztelumendi, Miren Artetxe et Odei Barroso.