1er mai
Un 1er mai sur fond de division syndicale
Rédaction
02/05/2013
Au Pays Basque, le 1er mai a été marqué par les divisions syndicales, alors que le climat social ne cesse de s'alourdir et les gouvernements s'obstinent à poursuivre leurs politiques d'austérité.
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La fête du Travail a été marquée par les divisions syndicales, tant au Pays Basque nord qu'au sud, alors que le climat social ne cesse de s'alourdir, le chômage explose et les gouvernements s'obstinent à poursuivre leurs politiques d'austérité.
Au Pays Basque nord, les deux grandes centrales syndicales, la CGT et la CFDT, ont célébré le 1er mai en ordre dispersé suite à leurs divergences autour du projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, un "accord scélérat" pour la CGT, mais une avancée pour créer des emplois, aux yeux de la CFDT.
La CGT, la FSU, Solidaires, FO et LAB ont défilé à Bayonne, mais le nombre de manifestants était moins élevé que l'an dernier, quand le 1er mai était unitaire et se produisait à cinq jours du deuxième tour de la présidentielle. La mobilisation a pris pour cible la politique d'austérité et l'accord sur la sécurisation de l'emploi.
Le défilé du mouvement altermondialiste Bizi, haut en couleurs et en musique, a rassemblé 200 personnes à Bayonne pour revendiquer l'instauration d'un revenu maximum autorisé. Un dragon symbolisant la course suicidaire à la démesure du capitalisme suivait une scène mobile où un golfeur tapait sur la planète, pendant qu'un pacman symbolisant un ultra-riche poursuivait trois planètes pour les avaler d'un coup.
Divers slogans étaient scandés par la batucada Bizi, tels que : "Pour combattre le chômage, partageons le travail ! Pour combattre la misère, partageons les richesses ! Kapitalismoa, borrokatu ! LGV... Capitalisme.... Toujours plus vite.....dans le mur ! Planeta bakarra dugu ! Aberastasuna banatu !"
Au Pays Basque sud, la division syndicale a également marquée les mobilisations. Les syndicats basques ELA et LAB ont mis l'appel à la grève générale, prévue le 30 mai prochain en Pays Basque sud, au centre de leurs revendications, alors que les syndicats CCOO et UGT ont appelé à négocier au plus vite possible, vu que de nombreuses conventions collectives arrivent à échéance le 7 juillet sans avoir été renouvelées.
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