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Fête du Travail

Les retraites et le chômage dans les esprits des manifestants

Rédaction

01/05/2010

Par ailleurs, LAB a célébré le 1er mai à Hasparren son dixième anniversaire. Les premiers cortèges du 1er Mai laissaient apparaître une forte baisse de la mobilisation par rapport à l'an dernier.

Comme tous les 1er mai, à Bayonne comme ailleurs tous les représentants syndicaux et les agents sociaux ont convoqué plusieurs rendez-vous le jour de la Fête du travail. La réforme des retraites en préparation ainsi que le chômage et la crise économique seront dans les esprits de tous les manifestants. L''après-midi, près de 2.000 manifestants défilaient dans les rues bayonnaises.

À 10h30 du matin, une manifestation a été organisée à Bayonne par les syndicats regroupés dans l''intersyndicale, comme le collectif Oldartu parmi d''autres. De sa part, le collectif Bizi ! a fait appel à manifester le 1er mai dans les rues de la capitale labourtine dans un cortège "festif et combatif".

Par ailleurs, le syndicat LAB a célébré le 1er mai à Hasparren son dixième anniversaire. Le syndicat a choisi cette ville car elle fut en son temps « un haut lieu des luttes ouvrières et parce qu''il y demeure de nombreuses entreprises ».

À Hendaye, les collectifs CGT, CFDT, Solidaires, Libres ensemble ont organisé un rassemblement à la Herriko Etxea (Maison du Peuple) à 11h.

À Mauléon, les syndicats ELB, LAB et Syndicats Solidaires ont fait aussi appel à manifester, ainsi que les comités créés à Xuberoa pour la défense des services publics.

En 2009, près entre 3000 et 4000 manifestants ont défilé dans les rues lors de la journée du travail.

Mobilisation en baisse par rapport à l''an dernier

Les premiers cortèges du 1er Mai, samedi matin, laissaient apparaître une forte baisse de la mobilisation par rapport à l''an dernier, malgré la volonté des syndicats de peser sur les projets du gouvernement en plein débat sur la réforme des retraites qui doit être présentée au Parlement en septembre prochain.

Selon un décompte de la CGT, 284 défilés et rassemblements étaient attendus ce samedi dans toute la France, en province dans la matinée, et dans l''après-midi à partir de 14h30 à Paris. Mais contrairement à l''année dernière, la mobilisation n''est pas unitaire. Si l''intersyndicale CGT, CFDT, FSU, UNSA et Solidaires a appelé à défiler ensemble, FO organise ses propres rassemblements et meetings, et la CGC et la CFTC estiment que l''heure est encore à la "concertation", pas à la "contestation".

A Marseille samedi matin, quelque 3.000 personnes selon la police, 15.000 selon les organisateurs, ont défilé du Vieux-Port à la Porte d''Aix, à l''appel de l''intersyndicale CGT, CFDT, UNSA, FSU et Solidaires. Le 1er Mai 2009, la police avait compté 8.500 manifestants et les organisateurs 35.000.

Dans le reste du département des Bouches-du-Rhône, on comptait selon les chiffres des organisateurs, 1.000 manifestants à Aix-en-Provence, 800 à Martigues, 400 à Port-Saint-Louis-du-Rhône, et 300 à La Ciotat et Port-de-Bouc.

A Lyon, 6.500 personnes, selon la police, de 8.000 à 8.500, selon les syndicats, ont défilé sous la pluie. L''an dernier, ils étaient entre 10.000 et 15.000.

A Bordeaux, les manifestants étaient entre 5.200 et 15.000 à 20.000 selon les sources, contre entre 13.500 et plus de 30.000 l''année précédente.

A Saint-Etienne, le défilé a rassemblé, samedi matin, 2.000 personnes selon la police, 3.000 de source syndicale. Là encore, la mobilisation était moindre que l''an dernier (6.000 à 20.000).

A Toulouse, la baisse était également fortement visible avec quelque 5.000 personnes défilant dans les rues, selon la police, 6.000 selon les organisateurs, alors que l''année dernière, les syndicats avaient mobilisé entre 15.000 et 30.000 manifestants, selon les sources.

L''année dernière, les manifestations avaient rassemblé dans toute la France un total de 465.000 personnes selon la police, 1,2 million selon la CGT.