Fermer

Elections territoriales

CCI de Bayonne : un nouveau Président, mais les mêmes dossiers

Rédaction

eitb.com

15/12/2010

Le 10 janvier prochain, le promoteur immobilier André Garetta prendra la tête de la CCI de Bayonne, avec au menu la régionalisation des CCI, le dossier Fertiladour ou celui de la LGV.

Le 10 janvier 2011, une "séance d''installation" verra l''ensemble des colistiers d''André Garetta se réunir autour de leur tête de file de la liste "Entreprendre au Pays Basque", après le scrutin professionnel organisé du 25 novembre au 8 décembre dernier, et endosser les responsabilités territoriales locales et régionales dévolues jusqu''alors à l''équipe de l''actuel Président Jean-Marie Berckmans.Avec une participation de 20,61%, la seule liste en lice désignera ainsi ses 36 représentants, le promoteur immobilier qui la portait au nom de l''union Medef-CGPME-Lantegiak Hemen devant logiquement en assurer la présidence, après avoir personnellement reçu 697 votes en sa faveur, soit 28% des votants (5,8% des inscrits).Dans les premiers dossiers que le nouveau Président aura à gérer (en dehors de la dynamisation de la zone Pays Basque nord face aux effets de la crise) figurera l''épineux dossier de la recentralisation annoncée des chambres consulaires vers l''exécutif aquitain.

Face à un processus de recentralisation qui pourrait se traduire par une perte des compétences des Chambres de Commerce locales au profit des centres régionaux, les 160 employés de la CCI de Bayonne ont plusieurs fois décidé de se mettre en grève depuis octobre 2008.

Autre dossier d''actualité, la gestion de l''espace portuaire de Bayonne, au sein duquel les 7 hectares bord à quai de l''Adour de l''ancienne usine Fertiladour du Boucau restent une tache persistante comme l''admettait son prédécesseur il y a quelques jours.Les déclarations récentes d''André Garetta sur la contamination radioactive du site, évoquée en termes de "sable comme on en trouve sur des plages en Afrique", n''ont pas franchement convaincu les associations locales de défense de l''environnement.Mais c''est bien le dossier des nouvelles lignes LGV en Pays Basque nord qui sera sans doute le plus crucial à appréhender.Hier, les opposants au projet, venus empêcher des sondages sur une propriété privéeà Urrugne, ont annoncé leur volonté de demander à la nouvelle équipe territoriale de "se mettre autour de la table et rouvrir&' || 'nbsp; le débat sur la ligne existante, avec des données plus fiables aujourd’hui".