Pêche
Les pêcheurs artisans veulent pêcher moins mais pêcher mieux
Rédaction
31/08/2023
Des pêcheurs artisans, dont Anne-Marie Vergez, patron pêcheur du Nahikari de St-Jean-de-Luz, ont signé ce mercredi une Déclaration de la petite pêche artisanale française.
Anne-Marie Vergez, patron pêcheur du Nahikari, pêche au merlu de ligne de St Jean de Luz (Pays Basque), Frédéric Reste, président du Syndicat des petits métiers du Languedoc-Roussillon et Gwen Pennarun, président de l'association des ligneurs de la Pointe de Bretagne se sont réunis ce mercredi à Paris pour la signature d'une Déclaration de la petite pêche artisanale française, soutenue par Greenpeace et WWF France.
Si l’on continue à pêcher au rythme actuel avec des méthodes industrielles agressives, les océans seront vides de poissons et de pêcheurs en 2048, avertissent les scientifiques.
Bien que la majorité des pêcheurs européens pratique une pêche artisanale, respectueuse de l'environnement, avec un ancrage local et territorial très fort, "la Politique Commune de la Pêche européenne n'est absolument pas le reflet de cette réalité", selon Greenpeace, "car elle est conçue avant tout pour faciliter la gestion des pêcheries industrielles".
Les pêcheurs artisans qui pratiquent une pêche durable veulent se faire entendre et témoigner de leur souhait pour l'avenir des océans et pour l'avenir de leur profession aujourd'hui menacée.
En estimant qu'il faut pêcher moins mais pêcher mieux, pour l'avenir des océans et de leur profession, ils ont lancé ce mercredi une déclaration commune de la pêche artisanale pour les océans et les pêcheurs. Parmi les premiers signataires se trouve Anne-Marie Vergez, patron pêcheur du Nahikari, de Saint-Jean-de-Luz.
Déclaration de la petite pêche artisanale française
Anne-Marie Vergez, patron pêcheur du Nahikari, pêche au merlu de ligne de St Jean de Luz (Pays Basque), Frédéric Reste, président du Syndicat des petits métiers du Languedoc-Roussillon et Gwen Pennarun, président de l'association des ligneurs de la Pointe de Bretagne se sont réunis ce mercredi à Paris pour la signature d'une Déclaration de la petite pêche artisanale française, soutenue par Greenpeace et WWF France.Si l’on continue à pêcher au rythme actuel avec des méthodes industrielles agressives, les océans seront vides de poissons et de pêcheurs en 2048, avertissent les scientifiques.Bien que la majorité des pêcheurs européens pratique une pêche artisanale, respectueuse de l'environnement, avec un ancrage local et territorial très fort, "la Politique Commune de la Pêche européenne n'est absolument pas le reflet de cette réalité", selon Greenpeace, "car elle est conçue avant tout pour faciliter la gestion des pêcheries industrielles".Les pêcheurs artisans qui pratiquent une pêche durable veulent se faire entendre et témoigner de leur souhait pour l'avenir des océans et pour l'avenir de leur profession aujourd'hui menacée.En estimant qu'il faut pêcher moins mais pêcher mieux, pour l'avenir des océans et de leur profession, ils ont lancé ce mercredi une déclaration commune de la pêche artisanale pour les océans et les pêcheurs. Parmi les premiers signataires se trouve Anne-Marie Vergez, patron pêcheur du Nahikari, de Saint-Jean-de-Luz. Déclaration de la petite pêche artisanale française