Paris
Perquisitions chez Christine Lagarde dans l'affaire Tapie
Rédaction
20/03/2013
Christine Lagarde est sous le coup d'une procédure pour "complicité de détournement de fonds publics et de faux", dans le cadre de l'affaire Tapie.
Des perquisitions ont été menées mercredi au domicile parisien de Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international, dans le cadre de l'affaire Tapie.
Christine Lagarde est sous le coup d'une procédure pour "complicité de détournement de fonds publics et de faux", ouverte depuis l'été 2011. En 2007, alors ministre de l'Economie, elle aurait outrepassé son rôle en acceptant en octobre 2007 le recours à l'arbitrage dans le litige opposant, dans l'affaire Adidas, Bernard Tapie au Consortium de réalisation (CDR), chargé de liquider le passif du Crédit Lyonnais.
Selon une note confidentielle de Bercy, dévoilée par Mediapart début mars, Christine Lagarde aurait choisi "délibérément une procédure de règlement du contentieux Tapie-Crédit Lyonnais, en sachant à l'avance qu'elle serait contraire aux intérêts de l'État et à ceux des contribuables". Cette note confirmerait que "Christine Lagarde a commis des fautes majeures, qui ont fait le jeu de Bernard Tapie".
>> Lire : Tapie : la note secrète qui ruine la défense de Lagarde (Mediapart)
Pour le moment, l'actuelle directrice du FMI a démenti toute malversation et a exclu de démissionner.
Les domiciles de son directeur de cabinet de l'époque, Stéphane Richard, actuel PDG de France Telecom, et de Bernard Tapie ont également été perquisitionnés fin janvier par la brigade financière.