15 mars
Bayonne participe à la vague blanche pour la Syrie
Rédaction
15/03/2013
À travers le monde, de nombreux rassemblements auront lieu ce vendredi 15 mars pour faire savoir au peuple syrien qu'il n'est pas seul, deux ans après le début de la révolution syrienne.
Ce vendredi 15 mars marque les deux ans du début de la révolution Syrienne. Deux ans de crimes contre les civils. Selon les Nations-Unies, plus de 70 000 personnes ont été tuées, des dizaines de milliers d'autres ont été blessées, sont disparues ou emprisonnées, des milliers ont été victimes d'actes de torture, de mauvais traitements, de violences sexuelles, des millions ont été déplacées à l'intérieur et des centaines de milliers sont réfugiées à l'extérieur du pays.
2' pour la Syrie - Robert Badinter por vagueblanchepourlasyrie
Pour briser le silence et faire savoir au peuple syrien qu'il n'est pas seul, de nombreuses organisations parmi lesquelles Amnesty International, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), appellent à une manifestation internationale en solidarité avec la Syrie, "une vague blanche pour la Syrie", ce vendredi 15 mars.
À travers le monde, de nombreux rassemblements auront lieu pour déclencher ainsi au fil des fuseaux horaires une vague mondiale de protestation, une immense vague blanche.
À Bayonne, le rendez-vous est fixé place de la Liberté de 19 h à 19h30 avec un chiffon blanc ou un papier blanc sur lequel est écrit STOP.
Sur internet, chacun pourra poster sa photo, le mot Stop à la main, sur le site vagueblanchepourlasyrie.org afin de créer une vaste manifestation sur le net et les réseaux sociaux avec notamment une page Facebook dédiée. Ainsi, chacun pourra participer.
Ce jeudi, le chef du renseignement militaire israélien a affirmé que le régime syrien pourrait recourir aux armes chimiques dans sa lutte contre les rebelles. La France et la Grande-Bretagne, de leur côté, ont fait part de leur volonté de lever l'embargo européen pour pouvoir livrer des armes aux rebelles en guerre contre le régime.
A l'ONU, le Conseil de sécurité reste divisé. La Russie et la Chine, alliées du régime syrien, ont jusqu'à présent bloqué toutes les tentatives occidentales pour faire pression sur le président Bachar al-Assad.