À Biarritz, les exilés basques demandent de l'aide pour retourner

Le Collectif des exilés politiques basques (EIPK) a demandé ce samedi à Biarritz de l'aide pour que "tous les exilés" puissent rentrer chez eux au Pays Basque et des "mesures pour assurer leur dignité". En plus, ils ont annoncé "leur volonté de prendre part au processus de paix".

Environ 3000 personnes ont participé au meeting du Collectif qui s'est déroulé à la Halle d'Iraty de Biarritz. Jon Garmendia et Lourdes Mendinueta, deux des 14 porte-parole du collectif, ont lu un manifeste dans lequel ils ont fait une contribution pour impulser le processus de paix.

Après avoir souligné que "le temps est venu où tous les citoyens basques affectés la répression puissent revenir au Pays Basque, retourner chez eux" et qu'ils sont "prêts à réaliser les pas à leur portée", ils ont demandé l'abandon des "procédures judiciaires qui devraient être archivées ou prescrites" et des "procédures judiciaires fondées sur des déclarations dérivant de la torture".

Vu que les réfugiés sont des "citoyens basques, les sujets d'un conflit reconnu au niveau international," "il revient à la société basque et aux décideurs politiques de prendre les mesures pour assurer notre dignité et nos droits fondamentaux," ont-ils ajouté. Ils ont réclamé, entre autres, "des mesures pour assurer la dignité des exilés qui se trouvent dans des situations de marginalisation".

Manifeste du Collectif des exilés politiques basques

Le délégué du gouvernement espagnol au Pays Basque, Carlos Urquijo, s'attend à ce que le gouvernement français adopte des mesures et que des arrestations se produisent dans les jours qui viennent, vu que certains membres du collectif feraient encore l'objet de poursuites judiciaires.