Fermer

Opération policière

Le chef militaire présumé de l'ETA déféré au parquet de Paris

Rédaction

04/03/2010

Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme" et "infraction à la législation sur les armes et munitions".

Le chef militaire présumé de l''ETA et deux autres membres présumés de la bande armée, interpellés dimanche dans un gîte rural de Cahan (Orne), ont été déférés jeudi matin au palais de justice de Paris.

Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d''actes de terrorisme" et "infraction à la législation sur les armes et munitions", entre autres. Le parquet a requis leur mise en examen et leur placement en détention.

Le principal suspect, Ibon Gogeaskoetxea Arronategui, est présenté par les autorités espagnoles comme le "plus haut responsable" actuel de l''ETA. Il serait le cinquième chef militaire présumé d''ETA arrêté depuis novembre 2008.

Gogeaskoetxea est recherché pour avoir participé à une tentative d''attentat visant le musée Guggenheim à Bilbao en 1997. Le complot avait été découvert avant l''explosion des 12 engins, mais le frère de Gogeaskoetxea, Eneko, y avait ensuite abattu un policier.

Les deux autres membres présumés de l''ETA&' || 'nbsp;sont Beñat Aguiagalde et José Lorenzo Ayestaran Legorburu, qui s''était réfugié au Venezuela.

Des armes et du matériel servant à fabriquer des engins explosifs ont été saisis lors de l''interpellation. Trois armes de poing dont deux pistolets automatiques, du matériel servant à la fabrication d''engins explosifs, de fausses cartes "police", des téléphones mobiles, du matériel informatique et 6.000 euros en liquide avaient été saisis. Les suspects circulaient à bord d''une voiture faussement immatriculée volée en janvier dernier en France.

La découverte de menottes lors de la perquisition de la maison où trois membres présumés de l''ETA, dont le chef militaire présumé Ibon Gogeaskoetxea, ont été interpellés, a mené les autorités espagnoles à soupçonner que la bande armée "conserve l''idée de mener un enlèvement".