Biarritz
Les aménagements cyclables à Biarritz : du cinéma ?
Rédaction
28/01/2013
Des militants du mouvement altermondialiste Bizi ont déployé une grande banderole sur la façade de la gare du Midi à Biarritz pour interpeller la mairie sur ses promesses d'aménagements cyclables.
Des militants du mouvement altermondialiste Bizi ont déployé une grande banderole sur la façade de la gare du Midi à Biarritz, samedi soir, à l'occasion de la soirée de clôture du festival audiovisuel FIPA. "Il y a un an, promesses d'aménagements cyclables à Biarritz : du cinéma ?!". pouvait-ont lire sur la banderole.
Par cette action, Bizi a voulu interpeler la mairie de Biarritz sur le retard pris dans la réalisation des aménagements cyclables promis il y a tout juste un an.
En janvier 2012, le conseil municipal de Biarritz avait voté une délibération prévoyant la réalisation d'un premier circuit côtier depuis le Phare jusqu'à la Cité de l'Océan, permettant d'assurer une continuité cyclable d'Anglet à Bidart ainsi que la création d'un cheminement vélo en centre ville pour des usages utilitaires.
Ces promesses constituaient "un bon départ pour enclencher la métamorphose de Biarritz en une ville cyclable," selon Iban Grossier, responsable du groupe Alternatives au Tout Voiture de Bizi. "Malheureusement, force est de constater qu'un an plus tard, rien n'a été réalisé," regrette-t-il.
Bizi demande à la mairie à connaître "le contenu détaillé des projets et le calendrier précis de réalisation des aménagements cyclables à Biarritz". "Nous insistons sur le fait que, par exemple, l'instauration d'un double sens cyclable rue Mazagran pourrait se faire immédiatement et pour un coût modique," indique Iban Grossier.
"Dans une agglomération où les transports représentent plus de 60% des émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique en cours, et alors que la moitié des déplacements font moins de 3 km, le vélo apparaît comme une solution d'avenir pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique en se déplaçant autrement au quotidien, pour aller au travail, se divertir ou faire ses courses," estime le collectif basque dans un communiqué.